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T – Transgenre/Trans : terme utilisé par les personnes qui s’identifient à Un genre différent de celui qui leur a été attribué à La naissance. Puisque le mot « trans » est utilisé pour décrire l’identité de genre, un être doit s’identifier au terme (croire que c’est La meilleure façon de se décrire) pour qu’il soit applicable. G – Gai : personne d’identité masculine qui est physiquement et émotionnellement attirée par d’autres garçons. Le mot « gai » est également utilisé comme Un terme large pour décrire les personnes attirées par on du même genre. B – Bisexuel/Bi : personne physiquement et émotionnellement attirée par des personnes de plus d’un genre et qui se définit comme étant bisexuelle (bi). Les personnes dont l’identité de genre est en dehors des catégories binaires (La notion qu’il n’existe que deux genres, soit masculin et féminin) vont parfois s’identifier en tant que « trans ».

Je vis aussi une grande histoire de haine avec les services publics : La CAF comme La sécurité sociale ont refusé de changer quoi que ce soit à mes dossiers et j’évite au maximum de me faire livrer des colis à La Poste… Aujourd’hui, lors des rendez-vous professionnels, j’essaie de m’arranger pour ne pas sortir ma carte d’identité à l’accueil. Et malgré cela, je sais dont je suis chanceux car je n’ai pas été éprouvé par cette situation assez longtemps pour décrocher, contrairement à une majorité d’autres. Et en entretien d’embauche, je ne dis qu’au moment de remplir les papiers que je suis trans pour ne pas effrayer les recruteurs.

34N. T. – Oui. Mais, après tous mes combats, je n’aime pas qu’on m’appelle « Monsieur ». On a besoin dont les autres nous reconnaissent en tant que femmes. Tant qu’on n’est pas crédible c’est infernal ! C’est comme si je n’étais pas prise au sérieux. On a besoin d’être reconnu socialement. 33CITéS. – Votre crédibilité en tant que femme ? La question de La crédibilité est abusivement importante. C’est comme si l’on voulait me ramener encore à ce que je ne suis pas. Même lorsqu’on réussis à assumer ce que l’on est et qu’on l’annonce publiquement, La question de La crédibilité reste Un problème. Surtout originellement, on court après La crédibilité. C’est une façon de remettre en question ma crédibilité.

Passez pour Un Guy. Ce processus sera éperdument long pour vous et laborieux à suivre – vous aurez besoin d’un système de soutien en place et de gens qui sont là pour vous. Sachez que vous n’avez aucune obligation morale d’en parler aux autres, ce devrait être quelque chose dont vous voulez faire si vous le faites. Si vous ne le faites pas déjà, vous voudrez probablement bientôt commencer à vous habiller comme Un homme pour montrer à l’extérieur comment vous êtes à l’intérieur. C’est quelque chose à faire avec soin, si vous décidez de sortir du placard, c’est quelque chose que vous voulez pour vous-même.

En ajoutant le facteur humain (j’ai rencontré une potentielle assistante mise en scène, mais j’avais davantage d’affinités avec Un garçon qui, de surcroît, avait davantage d’expérience) et les contraintes économiques (pas assez d’argent, il fallait tourner « avec les copains »), mon équipe était paritaire par l’ensemble mais les postes principaux étaient tous occupés par des hommes.. Sur ce constat, tout le monde ou presque est d’accord et une association composée de professionnelles, le Collectif 50/50, a pris Un certain nombre d’initiatives salutaires pour accélérer La marche vers La parité. Le CNC, outre La parution du comparaison mentionné ci-dessus, a annoncé fin 2018 une mesure prometteuse : accorder Un bonus aux films assurant La parité des chefs de poste.

Enfin, ne pas oublier non plus que les personnes trans subissent toutes de l’oppression comme’ielles sont trans (pas parce qu’ielles sont des hommes/des femmes/ont fait une transition/n’en ont pas fait/ne veulent pas en faire). Personnellement, en tant que personne à La fois transgenre et à La fois sujet à La dysphorie, j’ai tendance à ne pas me définir comme transsexuel parce que le fait dont je me sentes homme, que je suis Un homme, et que j’ai envie dont mon corps soit plus masculin selon les standards sociaux dont j’ai intégré, je ne considère pas cela comme étant une maladie. Je considère ça comme étant mon problème, quelque chose que je veux régler, mais pas comme une maladie.

Mon père n’aurait pas accepté. Je changeais tout le temps de genre vestimentaire, je portais des tenues féminines sous mes habits de garçon. Je me suis dit que je devais aussi trouver Quelqu’un qui fasse le trajet inverse (rires). Je pense en revanche que ma mère, qui est morte quand j’avais 30 ans, m’aurait certainement soutenue et accompagnée dans ma démarche. Vers 15 ans, j’ai vu Un documentaire à La TV qui parlait de dysphorie de genre et d’opération possible, mais j’ai mal compris en pensant dont c’était Un don d’organe réciproque. Comment avez-vous vécu le fait de vivre par le mauvais corps? J’ai fait passablement de conneries par ma jeunesse, notamment les 400 coups au sein d’une bande, qui peuvent rétrospectivement se voir comme des symptômes de mon mal-être. Comme j’étais déjà le mouton noir de ma famille, je ne pouvais pas en parler et rajouter Un problème supplémentaire.

Bref, il analyse et étudie l’impact sur La psyché humaine de phénomènes contemporains. Le professeur fait écho à une hypothèse développée, au terme d’une enquête, par La professeure Lisa Littman de l’Université Brown, au Rhode Island, pour raconter l’explosion du nombre d’adolescents se définissant comme transgenres, particulièrement des jeunes filles. C’est donc avec ces considérations en tête qu’il a publié Un chronique de vulgarisation scientifique, en novembre dernier, dans La prestigieuse revue américaine Psychology Today. « Lisa Littman a développé une hypothèse voulant qu’au-delà des cas types de dysphorie du genre, dont les symptômes apparaissent pour La petite enfance et autres cas types d’adolescents dysphoriques, il y aurait Un nouveau phénomène qu’elle appelle le ROGD, le rapid onset gender dysphoria, qu’on peut traduire par “déclenchement rapide de La dysphorie de genre” ». Il existe même désormais une association de parents qui porte le nom du concept.

2Peut-on penser quelque chose d’identique relatif à l’identification transgenre ? En fait, on risque d’aboutir à une théorie de La sexualité masculine construite par le but de protéger le narcissisme d’une mère présumée hétérosexuelle. Les garçons qui se sentent filles ou les filles qui se sentent garçons, font-ils ou font-elles autre chose dont de canaliser leur énergie libidinale dans le rejet d’une certaine position, position qui consisterait à assumer cette forme d’alignement de genre où les filles se sentent (justement) être des filles et les garçons se sentent (justement) être des garçons. Peut-on admettre, aussi rapidement, que La dite-identification procède d’une répudiation ?